En effet, autour de planètes extrasolaires, Gliese 667 Cc orbiterait trois "super-Terres" potentiellement habitables. Actuellement, une bataille d’experts s’est engagée pour l’attribution de la découverte de cette exoplanète. Le plus drôle, de l’aveu même de l’astronome G. Anglada-Escudé: personne ne sait à quoi ressemble GLIESE 667 Cc. Seulement des extrapolations par calcul peuvent nous donner une idée de sa structure.

C’est en 2011 que Guillem Anglada-Escudé, astronome espagnol travaillant avec la NASA, en fouillant dans les données des instruments mises à disposition par l'équipe européenne, découvre ce système. Mais les Européens revendiquent cette découverte, via Xavier Bonfils qui a publié un article relatant cette découverte avant l’astronome espagnol.

L’Observatoire européen austral (ESO) travaillait depuis longtemps sur cette recherche et depuis, son astronome et son équipe revendiquent cette découverte. Le Siège de l'ESO, basé à Garching, en Allemagne, gère trois sites uniques d'observation de classe internationale répartis dans la région chilienne du désert d'Atacama: 

La Silla, Paranal et Chajnantor. L’Organisation Européenne pour la Recherche en Astronomie dans l'Hémisphère Sud est une organisation intergouvernementale avec 15 Etats membres, dont la Suisse; et c’est la première organisation européenne pour l'astronomie au sol.

Une exoplanète est, selon la définition la plus commune, une planète située en dehors du système solaire. Gliese vient du nom de l’astronome Wilhelm Gliese, qui a recensé une centaine d’étoiles en 1950. La lettre C indique un système tertiaire. Gliese serait quatre fois plus grande que la Terre.

Elle serait à 85% semblable à la Terre. Son système solaire et sa proximité attisent les convoitises. Cette polémique risque de durer. En effet, qui possède la planète et ses futures richesses? Sans aucun doute, cette question continuera d’agiter le monde astronomique.