VOLCAN DE RUSSIE
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D'extraordinaires nuages apparaissent
au-dessus de volcans en Russie
Un photographe russe a observé d'étranges nuages se former au-dessus de montagnes dans la région du Kamtchatka. S'ils ont un aspect quelque peu extraterrestre, il s'agit en réalité d'une formation nuageuse connue appelée "nuage lenticulaire".
C'est comme si une soucoupe volante nuageuse s'était posée sur la montagne. En Russie, dans la région du Kamtchatka, un photographe a réussi à immortaliser un phénomène exceptionnel au-dessus de volcans. Cette formation nuageuse est connue sous le nom de "nuage lenticulaire" et elle est relativement rare.
Le photographe a expliqué qu'il l'avait déjà aperçue au-dessus de montagnes mais que c'est la première fois qu'il parvient à filmer le phénomène. "Ma préférée est celle des deux nuages gris se formant autour du volcan Klioutchevskoï - cette photo m'a coupé le souffle", a commenté le Russe.
"C'est une chose plutôt rare à filmer parce que le nuage est formé non seulement à partir de vapeur mais aussi à partir de la fumée qui sort du volcan actif", a-t-il poursuivi repris par le Daily Mail.
Un mouvement d'air au sommet
En effet, les nuages lenticulaires se forment le plus souvent au sommet de montagnes dans des conditions très précises. Ils sont dus au mouvement de la masse d'air qui rencontre le relief montagneux. Ce dernier faisant obstacle, le flux d'air est obligé de monter en altitude pour le dépasser.
Ceci a pour conséquence de refroidir l'air qui se met alors à se condenser formant un nuage en altitude. A l'inverse, en redescendant sur les flancs, l'air se réchauffe et reprend une forme gazeuse. C'est pourquoi le nuage n'apparait qu'au niveau du sommet, constituant une sorte de couronne autour de la montagne.
Si le nuage parait stable, en réalité, il se reforme constamment au fur et à mesure que la masse d'air se déplace. Dans le cas présent, comme l'a expliqué le photographe, la condensation se couple à la présence de la fumée volcanique créant une masse nuageuse encore plus impressionnante.
Publié par Émeline Ferard, le