Les électrons sont également accélérés par les phénomènes solaires, mais avec des énergies encore plus basses. Les électrons étant beaucoup moins massifs que les ions positifs, ils sont plus étroitement liés aux lignes du champ magnétique solaire et sont aussi plus aptes à perdre leur énergie sous forme d'ondes radio, de rayons X et de rayons de gamma
(comme les électrons magnétosphériques). Ainsi, souvent ne s'échappent-ils pas, mais leur présence est révélée par d'autres émissions,
par exemple en rayons X lumineux vus par Yohkoh. Les phénomènes d'accélération solaire sont souvent accompagnés de bouffées de rayons X, atteignant parfois leur intensité maximale en quelques secondes et suggérant aussi de ce fait un processus d'accélération brutal. Les GOES satellites de surveillance nationale océanique des USA et le NOAA de l'administration atmosphérique, qui observent la météo à l'aide d'orbites synchrones, gardent également un œil sur l'activité du soleil au moyen de détecteurs sensibles aux rayon X.
Ah, mais comment les astrophysiciens solaires savent-ils d'où et comment ces particules solaires tirent-elles leur énergie! Ils pensent généralement que l'énergie des ions et des électrons solaires accélérés provient des champs magnétiques qui s'élèvent des taches solaires. Non seulement parce que les champs magnétiques sont par principe associés à l'accélération des particules, mais aussi parce qu'il n'y a aucune autre source de disponible pour libérer aussi rapidement de l'énergie.
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